L’incontinence est un trouble qui consiste en la perte de contrôle de la vessie et qui a pour conséquences, les fuites urinaires. Les causes de ces fuites sont variées, elles peuvent être peu graves, telles qu’une toux occasionnelle ou un éternuement ou résulter de certaines habitudes de vie. Découvrez l’essentiel à connaître sur l’incontinence en général. 

Comment se déroule la miction ?

L’urine est un liquide qui est secrété par les reins et qui s’écoule vers la vessie par le biais des uretères. La vessie est un organe qui se remplit progressivement. Une fois qu’elle est pleine, on ressent le besoin d’uriner. Ce sont les muscles de la vessie qui se contractent pour retenir le liquide. Une miction normale implique de contrôler le sphincter et les muscles afin que ceux-ci se détendent et laisse l’urine s’évacuer. La miction contrôlée est la possibilité d’interrompre à volonté l’évacuation d’urine. L’incontinence urinaire touche généralement les personnes âgées, mais n’épargne pas les jeunes. 

Les différents types d’incontinence

L’incontinence d’effort

L’incontinence urinaire d’effort survient suite à une grossesse multiple ou à un accouchement difficile qui a nécessité l’utilisation d’un forceps ou la pratique d’une épisiotomie. Un prolapsus génital peut aussi en être une des causes principales, ainsi qu’une opération chirurgicale de la prostate ou toute chirurgie dans la région pelvienne. Les symptômes de ce type d’incontinence sont : 

• une fuite d’urine qui n’est pas précédée d’un besoin pressant ;
• une fuite d’urine qui résulte d’un effort physique qui exerce une pression abdominale comme un saut ou une toux.

L’incontinence par urgenterie

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à ce type d’incontinence. On peut citer parmi eux : une cystite aiguë, d’une pyélonéphrite aiguë, un cancer de la vessie, l’augmentation de la prostate, une maladie neurologique (Alzheimer, sclérose ou maladie de Parkinson). Elle est également causée par l’hyperactivité de la vessie et est caractérisée par :

• une fuite urinaire involontaire précédée d’un besoin « urgent » (d’où son nom) ;
• une fuite urinaire incontrôlable alors qu’on ne fait aucun effort ou lorsqu’on dort la nuit.

Ce type d’incontinence est plus rare, il représente 10 % des cas. On peut en savoir un peu plus sur l’incontinence d’urgenterie sur https://fr.perifit.co/pages/treat-an-overactive-bladder. C’est un trouble très incapacitant dans la vie quotidienne, car la personne atteinte urine très fréquemment. 

L’incontinence mixte et l’incontinence par regorgement

La première associe les symptômes des deux types précédemment cités, tandis que l’incontinence par regorgement résulte d’une « trop-plein ». C’est par exemple le cas lorsqu’on ne peut céder à son envie pressante à cause d’une défaillance du muscle. Elle touche principalement les hommes.

Les facteurs qui favorisent l’incontinence urinaire

• La grossesse. À cause de la pression qui est exercée sur la vessie, il n’est pas rare pour la femme enceinte d’avoir de petites fuites urinaires lorsqu’elle rit, lorsqu’elle tousse ou lorsqu’elle éternue. Toutefois, ce trouble disparait généralement après l’accouchement ;
• La ménopause et le vieillissement. On constate une chute des hormones d’œstrogène et de progestérone après la ménopause, ce qui aggrave l’incontinence. Cependant, le vieillissement est aussi un facteur aggravant, aussi bien chez l’homme que chez la femme ;
• L’obésité ;
• La constipation :
• Les activités sportives régulières qui exercent une pression bassin, comme l’haltérophilie ou le marathon.

Le traitement de l’incontinence

Heureusement, les différents types d’incontinence se soignent de mieux en mieux actuellement. Les personnes qui en souffrent sont fortement encouragées à en parler librement avec leur médecin ou un urologue. Pour remédier à l’incontinence, il est recommandé :

• de faire des exercices qui sollicitent le plancher pelvien ;
• de porter des sous-vêtements absorbants ou des protections spéciales ;
• faire des exercices de rééducation du périnée et de la vessie.